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Comparution du duo Alain Lambert - Alain Pelleray au Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de prise illégale d’intérêts dans l’affaire dite de « Nonant-le-Pin »

Une étude de patrimoine du ci-devant Alain Pelleray aurait pu permettre d’éclairer les lumières du parquet financier de Paris et le caractère sulfureux des amitiés particulières des "Alan's Brothers", compagnons d’infortune… Dont nombre d’entre elles, furent et sont encore rémunérées sur fonds publics.

Par De Cornecul • Actualités • Lundi 21/10/2024 • 0 commentaires  • Lu 17 fois • Version imprimable

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Alain Lambert a pris l’habitude de recaser (ou tenté de le faire), tous ses fidèles et affidés dans les structures sous son autorité. L’un d’eux, a été particulièrement gâté : Alain Pelleray, premier servant servi, et sa famille.
Connaissant le caractère juteux du marché des déchets, Alain Pelleray crée, avec son fils mineur, une société SEP VALORISATION, dont l’unique objet de départ est la destruction des papiers administratifs pré-broyés dans les administrations.
La première aubaine dont la SEP fut l’heureuse bénéficiaire fut l’obtention (hors objet de la société) du ramassage des déchets et l’entretien des aires de repos de la section de l’A 28 Alençon - Le Mans. Au fil des mois et des années, la petite société SEP eut des petites sœurs bien dotées, WICONNECT et autres, pendant que la SEP devient un acteur majeur de la collecte des déchets de l’Orne et bien au-delà…

Un peu d’histoire :

  • La SEP de la famille Pelleray (dont Alain y était l’actionnaire majoritaire) fut en partie financée par les fonds revitalisation Moulinex, FEDER, FEOGA, régionaux, Départementaux et réserves parlementaires d’Alain Lambert et d’Yves Deniau (alors député).

  • Les locations avantageuses aux sociétés des Pelleray et les exemptions de charges des anciens locaux FACON, faites par Lambert et Roimier alors qu’Alain Pelleray était le directeur de Cabinet de Lambert.

  • Les pages de publicités gratuites sur les blogs de Lambert, du CEDO et d’Orne Développement.

  • Les terrains négociés directement par Alain Pelleray près du maire de Sées et acquis à 0,15 €/m² (qui valaient 4 € pour les autres potentiels acquéreurs) pour les besoins de la SEP (rappel : société de valorisation de déchets appartenant à son fils Thibaut dont Alain Pelleray était actionnaire majoritaire dès la création). Le département et son Conseil Départemental avaient la prérogative élaboration du plan départemental de gestion des déchets.

  • Les injonctions du même Pelleray Alain sur le bureau de la directrice de l’environnement de la Préfecture de l’Orne au moment de la création de la SEP par post-it jaune : « pour tout problème, appeler Alain Pelleray au 06……46 ».

  • Les marchés passés par la Communauté Urbaine d’Alençon (le SEP pour la gestion des déchets verts), le Conseil Général (WIFI avec WICONNECTS une autre société de la Famille Pelleray) sans appels d’offres.

  • L’usage des biens publics du Conseil Général à des fins privées (pour assouvir la passion de la brocante d’Alain).

  • Les travaux d’entretien du domicile des sièges des sociétés Pelleray (SEP, SEP VALORISATION) par les agents du conseil général.

  • L’aménagement d’un carrefour à feux « intelligents » à la sortie de la SEP sur la D 138, conçu par le bureau d’urbanisme du département et payés par le même département. Alain Pelleray rétorque que cela évitera 7 000 kilomètres par an… A qui ? A ses camions et véhicules de service de la SEP…

  • Le gardiennage gracieux des activités de la SEP à SEES par la société de gardiennage OMEGA prestataire du Conseil Général.

  • L’enrobé d’une partie de la plateforme de SEP à SEES faite par la société prestataire du Département en matière de travaux routiers sans que l’on puisse mettre la main sur la facture acquittée qui puisse témoigner du paiement.

  • Enfin, même si la présomption d’innocence doit s’imposer, nous pouvons comprendre l’intérêt de la section financière du Parquet de Paris sur le dossier LAMBERT - PELLERAY pour favoritisme et prise illégale d’intérêt...



Alain Pelleray prévaricateur de toujours, s’autorise à commenter un post de votre serviteur « les cons, çà ose tout, je ne leur parle pas, çà les instruit ». Il a bien fait d’aiguillonner notre curiosité, à Oreeat, nous sommes partis nous instruire du cas Pelleray. Qu’avons-nous trouvé sur Alain Pelleray…
Sa passion pour la dentelle au point d’Alençon ?… Un escamotage d’une pièce de dentelle lors d’une exposition au Conseil Général de l’Orne retrouvée mise en vente par le même Pelleray.
L’animation des réunions sur le Plan Départemental des Déchets de l’Orne, l’autorisant à faire inscrire la SEP comme un acteur du traitement des déchets, alors que cette société n’effectue que la collecte et parfois le tri.


Enfin, un post-it, jaune, et une griffe portant la signature d’Alain Lambert validant (au titre du PEDMA) le site de Nonant-le-Pin (au bénéficie de la société GDE) est justement repris dans la procédure parisienne concernant les Lambert et Pelleray (1). Alain Lambert alors Président du Conseil Général en assemblée plénière jura n’être pas intervenu sur ce dossier (2) et n’être pas le signataire et prétendant diligenter une enquête de police qui ne vint jamais. ?

Depuis nous attendons cette enquête de police pour faux en écritures publiques que devait demander Lambert… Sans plainte, pas d’enquête… Et si le faux était un vrai ?... Et s’il y avait parjure d’Alain Lambert ?... Au moins, il pourrait être reproché à l’ancien président du Conseil Général (devenu Départemental) une non dénonciation de crime ou de délit.

Par contre si le post-it était un faux de la main d’Alain PELLERAY validant le site de Nonant-le-Pin au titre du PEDMA, cette usurpation de signature, et « faux ou usage de faux [en écritures publiques] commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission », est passible, selon le Code Pénal, (art. 441-4, 3e al.), de « peines portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d'amende », entraînant la compétence de la cour d’assises pour juger de tels faits (3).

La comparution en audience correctionnelle des duettistes Lambert - Pelleray aurait pu avoir, pour le second, un prolongement aux assise
s.


NDLR : Les Alain, Lambert et Pelleray, dûment informés des faits délictueux ci-dessus n’ont pas réagi, ni les divers préfets, ni les procureurs d’Alençon, et encore moins les 40 conseillers généraux, informés par courrier à leur domicile…


(1) Ce dossier dont je suis un peu l’historien a connu diverses péripéties juridiques et administratives que je ne relèverai pas. Par contre, il fut faussement déclaré compatible avec le PEDMA (Plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés) de l’Orne sous signature du Président du Conseil Général Monsieur Alain Lambert, alors qu’il n’était pas encore en fonction. Cette validation était un point incontournable dans le processus d’autorisation.

(2)
Interrogé en assemblée plénière Alain Lambert s’est toujours défendu d’avoir signé cette compatibilité, la disant ratifiée par signature automatique. Bien que Monsieur Alain Lambert ait promis en séance plénière, de diligenter des poursuites, aucune personne ne fut mise en cause, et à raison : un membre éminent du Cabinet du Président, Alain Pelleray, était alors actionnaire majoritaire (avec sa famille) d’une société de déchets qui commerçait avec GDE, bénéficiaire de l’autorisation et qui s’inscrivait dans la dynamique de Gestion du Plan Départemental de l’Orne des Déchets

(3)
J’ai signalé, par courriers recommandés, tous ces faits aux autorités (Police, Préfets). Cette posture aurait dû au moins attirer l’attention des services de la Justice et de l’Etat. Alain Pelleray continue à remplir les mêmes fonctions près de M. de Ballore, actuel Président du Conseil Départemental.