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Mots-clés : Alain Pelleray, Alain Lambert, Tribunal correctionel de Paris, Orne, Conseil Départemental, Roimier, Dentelle, PEDMA, déchets, SEP, Wiconnect
Alain Lambert a pris l’habitude de recaser (ou tenté de le faire), tous ses fidèles et affidés dans les structures sous son autorité. L’un d’eux, a été particulièrement gâté : Alain Pelleray, premier servant servi, et sa famille.
Connaissant le caractère juteux du marché des déchets, Alain Pelleray crée, avec son fils mineur, une société SEP VALORISATION, dont l’unique objet de départ est la destruction des papiers administratifs pré-broyés dans les administrations.
La première aubaine dont la SEP fut l’heureuse bénéficiaire fut l’obtention (hors objet de la société) du ramassage des déchets et l’entretien des aires de repos de la section de l’A 28 Alençon - Le Mans. Au fil des mois et des années, la petite société SEP eut des petites sœurs bien dotées, WICONNECT et autres, pendant que la SEP devient un acteur majeur de la collecte des déchets de l’Orne et bien au-delà…
Un peu d’histoire :
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La SEP de la famille Pelleray (dont Alain y était l’actionnaire majoritaire) fut en partie financée par les fonds revitalisation Moulinex, FEDER, FEOGA, régionaux, Départementaux et réserves parlementaires d’Alain Lambert et d’Yves Deniau (alors député).
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Les terrains négociés directement par Alain Pelleray près du maire de Sées et acquis à 0,15 €/m² (qui valaient 4 € pour les autres potentiels acquéreurs) pour les besoins de la SEP (rappel : société de valorisation de déchets appartenant à son fils Thibaut dont Alain Pelleray était actionnaire majoritaire dès la création). Le département et son Conseil Départemental avaient la prérogative élaboration du plan départemental de gestion des déchets.
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Enfin, même si la présomption d’innocence doit s’imposer, nous pouvons comprendre l’intérêt de la section financière du Parquet de Paris sur le dossier LAMBERT - PELLERAY pour favoritisme et prise illégale d’intérêt...
Alain Pelleray prévaricateur de toujours, s’autorise à commenter un post de votre serviteur « les cons, çà ose tout, je ne leur parle pas, çà les instruit ». Il a bien fait d’aiguillonner notre curiosité, à Oreeat, nous sommes partis nous instruire du cas Pelleray. Qu’avons-nous trouvé sur Alain Pelleray…
Sa passion pour la dentelle au point d’Alençon ?… Un escamotage d’une pièce de dentelle lors d’une exposition au Conseil Général de l’Orne retrouvée mise en vente par le même Pelleray.
L’animation des réunions sur le Plan Départemental des Déchets de l’Orne, l’autorisant à faire inscrire la SEP comme un acteur du traitement des déchets, alors que cette société n’effectue que la collecte et parfois le tri.
Enfin, un post-it, jaune, et une griffe portant la signature d’Alain Lambert validant (au titre du PEDMA) le site de Nonant-le-Pin (au bénéficie de la société GDE) est justement repris dans la procédure parisienne concernant les Lambert et Pelleray (1). Alain Lambert alors Président du Conseil Général en assemblée plénière jura n’être pas intervenu sur ce dossier (2) et n’être pas le signataire et prétendant diligenter une enquête de police qui ne vint jamais. ?
Depuis nous attendons cette enquête de police pour faux en écritures publiques que devait demander Lambert… Sans plainte, pas d’enquête… Et si le faux était un vrai ?... Et s’il y avait parjure d’Alain Lambert ?... Au moins, il pourrait être reproché à l’ancien président du Conseil Général (devenu Départemental) une non dénonciation de crime ou de délit.
Par contre si le post-it était un faux de la main d’Alain PELLERAY validant le site de Nonant-le-Pin au titre du PEDMA, cette usurpation de signature, et « faux ou usage de faux [en écritures publiques] commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission », est passible, selon le Code Pénal, (art. 441-4, 3e al.), de « peines portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d'amende », entraînant la compétence de la cour d’assises pour juger de tels faits (3).
La comparution en audience correctionnelle des duettistes Lambert - Pelleray aurait pu avoir, pour le second, un prolongement aux assises.
NDLR : Les Alain, Lambert et Pelleray, dûment informés des faits délictueux ci-dessus n’ont pas réagi, ni les divers préfets, ni les procureurs d’Alençon, et encore moins les 40 conseillers généraux, informés par courrier à leur domicile…
(1) Ce dossier dont je suis un peu l’historien a connu diverses péripéties juridiques et administratives que je ne relèverai pas. Par contre, il fut faussement déclaré compatible avec le PEDMA (Plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés) de l’Orne sous signature du Président du Conseil Général Monsieur Alain Lambert, alors qu’il n’était pas encore en fonction. Cette validation était un point incontournable dans le processus d’autorisation.
(2) Interrogé en assemblée plénière Alain Lambert s’est toujours défendu d’avoir signé cette compatibilité, la disant ratifiée par signature automatique. Bien que Monsieur Alain Lambert ait promis en séance plénière, de diligenter des poursuites, aucune personne ne fut mise en cause, et à raison : un membre éminent du Cabinet du Président, Alain Pelleray, était alors actionnaire majoritaire (avec sa famille) d’une société de déchets qui commerçait avec GDE, bénéficiaire de l’autorisation et qui s’inscrivait dans la dynamique de Gestion du Plan Départemental de l’Orne des Déchets
(3) J’ai signalé, par courriers recommandés, tous ces faits aux autorités (Police, Préfets). Cette posture aurait dû au moins attirer l’attention des services de la Justice et de l’Etat. Alain Pelleray continue à remplir les mêmes fonctions près de M. de Ballore, actuel Président du Conseil Départemental.
Mots-clés : le Canard Enchainé, Alain Guédé, E. Emptaz, Mélenchon, Le Pen, caricatures
La Ferrière Béchet le 30 juin 2023
René Hamel
Monsieur Alain Guédé,
Impasse de Bouzance
Livaie
61320 L’OREE-D’ECOUVES
Alain Guédé,
Vous aurez oublié, mais lorsque j’étais votre voisin à la Triblonnière, je vous avais envoyé deux courriers, tombés dans la poubelle de Bouzance, et quelques autres à votre rédaction, notoirement un concernant les tribulations de notre ancien Ministre du Budget et homme politique Alain Lambert subissant actuellement les foudres du Parquet Financier de Paris.
Je me souviens de vous à plus d’un titre :
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À travers vos prestations dans le Canard Enchaîné, suivis avec attention.
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Pour vos exploits en montagne avec Daniel Medici.
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Pour quelques rencontres que vous avez tenues avec W.E. Dorizon, mon ami proche.
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Pour avoir échangé une fois avec vous au droit du captage d’eau, et des risques de pollution, près de Bouzance.
Je suis lecteur du Canard depuis 70 ans (mon instit m’envoyait l’acheter et m’autorisait à le parcourir), et même aussi pendant mes « vacances sous les drapeaux » en Algérie en 1962.
Ayant le plaisir de lire, relire, disséquer le Canard, je suis surpris de l’orientation rédactionnelle et du parti-pris de certaines des productions.
Déjà la publication par votre journal, il y a quelques temps, d’une main courante « échappée » d’un commissariat de police mettant en cause « l’étoile montante de La France Insoumise » pour violence me semblait hors de vos champs rédactionnels coutumiers.
Je pense que votre journal fait fort avec les « marronniers mélenchoniques », Mélenchon, qui n’est pourtant pas tout à fait ma référence en politique, est mis en cause de manière intensive et suspecte de parti-pris. Bien qu’il sache très bien se défendre lui-même, je tiens à vous faire part de mon sentiment de lecteur de votre journal, même si vous n’en avez que faire…
Je passe sur les caricatures du même Mélenchon qui est figé ad mortem dans sa saine colère de la perquisition et son « la République c’est Moi » trituré à toutes les sauces, celle « du soutien aux soulevés de la Terre » de Delambre (c’est le propre de la caricature). Plus grave celle de la semaine dernière signée Kiro, où il est affublé de la barbe, du visage inquiétant et des oripeaux des islamistes assassins de Daech, est abject. Et plus grave un commentaire qu’on lui fait tenir : « et que l’on ne me dise pas que je m’adapte au prétendu grand remplacement ».
Ainsi vous entretenez l’amalgame et la confusion avec le vocable de l’extrême-droite de Le Pen et Zemmour. Vous prêtez ce propos du grand remplacement à Mélenchon. Comme parfois vos sources sont prises en défaut, pourriez-vous me tenir au fait de l’utilisation de cette même expression par Mélenchon, quand et où ?...
Dans le Canard du 28 Juin courant, dans l’édito d’Éric Emptaz (spécialement spéciale) en deuxième colonne, il est une nouvelle fois fait un amalgame tendancieux entre deux personnages politiques aux antipodes l’un de l’autre, même s’il est de fait constant de vouloir les rapprocher dans les journaux proches du pouvoir et de la droite fleurtant avec son extrême : « la discrétion remarquable de nos russophiles Mélenchon et Le Pen » dit Emptaz.
Le même Emptaz pourrait-il justifier de l’amalgame ? Mélenchon aurait-il serré la main de Poutine ? Aurait-il souscrit près de lui une contribution financière ? Cautionné les exactions commises par celui-là en Tchétchénie, en Crimée, en Ukraine ? Se serait-il tu lors des assassinats des opposants et des mises au goulag des dissidents ?
Ce confusionnisme entretenu, ces dessins où Mélenchon « drague les banlieues », ou l’encore « les extrêmes se rejoignent ». Tout cela dépasse me semble-t-il les limites du brocardage et de l’impertinence.
En ces temps où il semble nécessaire de faire des distinguos entre le supportable et l’abject, l’humour et l’indicible, nous attendions du Canard, qu’il aille à contrario des maintream et de leur dérive qui doit rappeler certains souvenirs à l’érudit que vous êtes, pour nous, nous sommes et serons vigilants ; il y a une quinzaine, nous étions en délégation à Couterne pour se souvenir ensemble de l’assassinat des frères Rosselli par la Cagoule le 9 juin 1937, et honorer leur mémoire.
Ce courrier sera envoyé à la rédaction du Canard Enchaîné, à son rédacteur-chef Éric Emptaz où bien sûr il trouvera un classement vertical, comme toujours. Lorsque Maurice et Jeanne Maréchal ont ressuscité l’Anastasie de Clemenceau en 1915 en créant le Canard devenu Enchaîné, pouvaient-ils imaginer que leur commensaux un siècle plus tard auraient à utiliser non les ciseaux, mais la corbeille à papiers ?
Recevez mes sentiments courtois
René HAMEL
Copie à :
E. Emptaz par courriel
Diffusion sur le Blog de Mediapart
Mots-clés : Alençon, Pueyo, maire d'Alençon, trame verte, trame bleue, trame noire, Communauté Urbaine d'Alençon
La récente réunion de concertation et d’échanges sur la biodiversité, les trames vertes, bleues et noires interpelle pour de multiples raisons.
Le faible nombre de participants à l’échelle de la ville et de la CUA est symptomatique. La plus petite association, sur des sujets moins fondamentaux, attirerait plus de participants. On peut aussi s’interroger sur la localisation systématique des réunions dans la ville centre, alors que la CUA s’étend sur deux régions et deux départements.
Une commune comme Ciral est à 20 km d’Alençon. On est loin d’une proximité avec les habitants. La participation de ceux-là supposerait des moyens et techniques de communication adaptés, ce qui ne semble pas être le cas ici.
Les actions contradictoires lourdes de la collectivité en matière de développement durable sont notoires : nombreux végétaux abattus sur les espaces publics, pas remplacés en nombre significatif ; la place du Point du Jour ; le site de la Providence ; etc. Où des centaines d’arbres et arbustes ont disparu.
Le traitement minéral revendiqué sur les nouveaux aménagements d’espaces publics choque. Dans le même temps on brade le granit local centenaire, remplacé par des matériaux venant de Chine ou du Portugal, pas en accord avec les façades anciennes. C’est une insulte au patrimoine alençonnais.
Avec le réchauffement climatique, toutes les villes s’inquiètent des Ilots de Chaleur Urbains et végétalisent au maximum les espaces urbains pour limiter les graves surchauffes qui impactent lourdement la santé des habitants. Sur Alençon, on constate la démarche inverse…. Il ne suffit pas d’avoir trois chaufferies collectives au bois polluantes à alimenter pour justifier de tels abattages.
Concernant la notion de trame noire, qui fait le pendant des trames vertes et bleues (suite à la consultation lancée pour le choix des bureaux d’étude et de concertation sur les trames) il y a à dire. Mais, depuis, la communication est muette sur ce thème. La raison semble bien être l’existence de 9.000 nouveaux luminaires Led, mis en œuvre en une seule fois sur toute la Communauté Urbaine. Des maires se sont plaints qu’on voyait désormais la nuit comme en plein jour sur la place centrale de leur petite commune. Ces travaux, présentés avec une énorme communication dans la presse, ont consisté à mettre en place des lampadaires utilisant des diodes de température de couleur 4.000 degrés Kelvin, une lumière froide qui contraste, par exemple, avec les lampes jaunes au sodium...
Ces dispositifs étaient et sont connus pour être 100 % incompatibles et dangereux pour les humains et la biodiversité, (plantes, insectes, oiseaux). Ils sont d’ailleurs désormais interdits et la collectivité ne pourrait plus recommencer la même expérience douloureuse du remplacement. Quel est le bureau d’études responsable qui est à l’origine du projet ? Quel gâchis financier...
Sensibiliser les habitants avec la vente de poules et poulaillers (2015-2016) pour qu’elles se nourrissent de déchets ménagers, c’est bien, faire des abris pour les chauves-souris, pourquoi pas, mais la collectivité s’honorerait à montrer l’exemple par des réalisations fortes, concrètes et urgentes, qui ne soient pas contradictoires et démotivantes et attireraient un peu plus de monde à leur « concertation » …
René HAMEL AREEAT Nor
(Association régionale de l’écologie, de l’environnement et de l’aménagement du territoire de Normandie)
Mots-clés : Alençon, CUA, Communauté Urbaine d'Alençon, Joachim Pueyo, concertation, consultation, communication, saccage, 31 travaux, SHEMA, SPL, Démocratie participative
Alençon, la Belle Minérale, la Soumise, la ville aux trois saints largement sanctifiés par la République locale (en violation de la loi de 1905), se complaît dans le théâtre de boulevard. Son Calife, un temps dessaisi des affaires de la Cité pour cause de non-cumul des mandats par son Isnogoud, est revenu aux manettes. Il réinvente la concertation à sa mode, et communique une fois les dossiers bouclés.
Il appelle cela de la consultation…
On avait vu la ville d’Alençon parfaire sa communication lors de la « consultation » pour la présentation des 31 fameux projets, véritables travaux d’Hercule avec une concertation complètement verrouillée, et sans tenir compte des avis éclairés. Bilan : une minéralisation importante de la ville-centre, des squares saccagés, des délais de travaux non tenus, des entreprises faisant, puis défaisant à la Pénélope cinq fois les mêmes travaux. Dans ce fiasco un autre chantier bien utile n’a pas été mené à bien, lors des derniers scrutins municipaux. En guise de curage des écuries d’Augias qui aurait permis de situer les incompétences et de les traiter, nous avons un ronronnement soft des oppositions…
Nous reviendrons sur la part prépondérante prise par la communication érigée en vertu, pourtant elle ne peut « cacher sous le tapis », les carences des uns et des autres, même si la cuisine communicante est un art, destiné à faire avaler aux esprits délicats les plats les plus indigestes.
Le service de com’ de la ville d’Alençon n’y déroge pas. Directement attaché au cabinet du maire, trois personnes y officient sous l’autorité d’un adjoint lui-même chargé de communication. Nous découvrirons plus avant à quelle sauce les alençonnaises et alençonnais vont être assaisonnés.
Revenons à ces projets aboutis :
- la Place du Point du Jour à Courteille. 70 marronniers furent abattus. Leur seul tort était qu’ils empêchaient la minéralisation de la place. Pour justifier le massacre, les communicants sûrement appuyés sur des avis d’experts, et pour justifier leur abattage avaient invoqué outre le mauvais état de l’ensemble une maladie dite « la mineuse du marronnier » (une larve qui, dévore la feuille de l’intérieur).
Pour caractériser les risques, et connaître cette maladie, nous avions sollicité deux avis conjoints l’un d’un architecte paysagiste et l’autre d’un expert forestier spécialiste de cette mineuse. Après visite sur le site, ils rédigeront un avis que nous avions envoyé au siège du porteur de projet. Cette expertise crucifiait le projet d’abattage a priori. « Dans tous les cas, de mineuse du marronnier, la larve chute à terre en automne, le plus simple, est de collecter les feuilles et les brûler ». L’expert déplore ensuite « le mauvais état de trois des arbres liés à une taille mécanisée. Abattre ces arbres adultes au prétexte de cette mineuse n’est pas recevable, d’autant que ces arbres semblent indemnes du chancre, qui lui, aurait pu justifier l’abattage ».
Présent à l’abattage de ces arbres, l’architecte paysagiste notera « l’excellente santé des troncs, l’absence de chancres établis sur le tronc et le houppier » les photographiera et nous les transmettra. L’abattage de ces arbres aux troncs parfaitement sains et le silence de la population auront-ils incité la ville d’Alençon à jouer les Attila de la diversité sylvestre, on note depuis quelques années la disparition de centaines d'arbres et arbustes sur des espaces publics, ceci, dans un souci annoncé de « minéralo-végétalisation ». Le peu d’arbres remplacés le seront par des essences exogènes.
- Que dire du saccage du square de la Place à l’Avoine remplacé par deux containers à ordures du plus bel effet.
- La Gare multimodale aux quelques arbres chétifs qui peinent à survivre dans l’enfer minéral.
- La rue des Tisons qui attend depuis bientôt un an ses bordures en granit… Mais où sont toutes celles qui ont été enlevées en centre-ville et dernièrement dans les rues Denis Papin et Odolant-Desnos ?... Elles étaient façonnées dans nos carrières de Condé-sur-Sarthe et de Damigni…En lieu et place, on attend comme sœur Anne un cargo venant de Chine…
Quant à la « communication-cuisine » à la sauce Alençonnaise, concernant la trame verte et bleue, elle fut pantalonesque. Dans notre hebdo préféré, un titre : « Participez à l’élaboration de la trame verte et bleue ». Puis « Concertation sur la trame verte et bleue samedi 27 mars de 9 heures à 12 heures »… Puis présentation de la démarche envisagée par la CUA… Puis, « visite découverte de l’Espace Naturel Sensible de la Fuie des Vignes à Alençon » (les majuscules sont dans le texte… Tant de majuscules pour une présence de trois heures…) la variante des mots utilisés invitait à la prudence. La concertation se mua en affichage d’une décision déjà prise.
Attachons-nous à ces trois heures de « concertation » :
- 9 heures pétantes présentation de la démarche engagée par la CUA : (15 mn)
- Présentation des cabinets d’études Biotope et Voix Active : présentation de leur démarche 15 mn.
- Déplacement et visite de la Fuie des Vigne (1 heure).
Au final, la concertation avec le bon peuple se déroulera sur 1 heure 30 et dans quatre ateliers. Les participants ont-ils eu des documents avant la réunion, indispensables pour nourrir leur questionnements… Non… Du live… Pas de réchauffé, de la cuisine sur le grill…
En fait, comme pour la Shéma, la SPL, la Démocratie participative, les Conseils de Quartier, une « Communication » qui se voudrait consultative alors que tout est verrouillé.
A sa décharge le Maire-Président avait choisi des acteurs estampillés locaux pour mener études et concertation. Le cabinet Biotope était de Rouen, mais aussi de Belgique, du Luxembourg, d’Amazonie, des Caraïbes, du Gabon, de Madagascar, de la Réunion et même de Chine. Ce cabinet est réputé le couteau suisse de l’écologie : études environnementales, concertation, communication, publication des ouvrages… Sa compétence fut récompensée par de nombreux prix issus de l’Entreprise ou de la Banque. Rassurant…
Au fait, parmi les éléments de concertation pourrions-nous avoir le coût de la prestation de ce cabinet ?... Et pourquoi y adjoindre VOIX Active qui fait aussi dans la concertation, comme Biotope… Et quid des communicants en place à la Mairie, en sus-numéraires ?
Sur la volonté d’agir de la Communauté Urbaine d’Alençon : « préserver et valoriser les éléments naturels de son territoire, les haies, les arbres, les cours d’eau, les mares, limiter l’éclairage intempestif, qui altère la bonne protection de la biodiversité…éléments identitaires du paysage et du cadre de vie quotidien de ses habitants… ». Il y a lieu d’être circonspects, vous verrez plus loin, ce vœu pieux est contredit par une pratique à contrario de la part de cette Collectivité.
On a déjà parlé des marronniers adultes en parfaite santé abattus et remplacés par un indigent contingent sur la Place du Point du Jour.
En bordure de la Sarthe, dans le continuum piétonnier de la Fuie des Vignes sus-évoquée, (en face de l’ancienne école Normale des Filles, aujourd’hui l’Epide), une haie buissonnante d’une centaine de mètres fut arasée, remplacée par un grillage, de l’autre côté du cheminement, souvent inondé en hiver et impraticable, en bordure de Sarthe quelques beaux arbres hôtes des zones humides ont aussi été coupés… Tout cela dans un espace remarquable sensible, ou un projet de protection de la loutre va être mis en œuvre…
Enfin, concernant l’éclairage intempestif, il faudra que les élus de la CUA, se posent la question de l’équipement de l’éclairage public en led non conformes à la réglementation actuelle (4000°K au lieu de 3000°K autorisés). Les services avaient dûment été prévenus de l’interdiction de ces équipements qui ont malgré tout été installés. Cette intensité lumineuse n’a pas seulement d’effets délétères que sur les animaux et les plantes mais aussi les humains qui en subissent les dommages.
Sur la notion de proximité des élus avec leurs administrés, le delta est grand : vous avez besoin d’un renseignement fut-il urgent : écrivez on vous répondra… ou pas, plutôt pas.
La notion de proximité tant vantée par la Communication : la SHEMA est à Caen, si la SPL est bien à Alençon, sa production en terme d’information « au bon peuple » est indigente. Les architectes choisis sont parisiens, sur la trame verte et bleue le cabinet est international, et le communicant choisi du Pas de Calais…
Enfin, nous accorderons un bémol dans notre critique sur le déboisement intempestif de la Ville d’Alençon. Bernard Palissy en 1555 avait bien brûlé ses clôtures, ses meubles et son parquet pour alimenter son four à bois, afin de parfaire son œuvre d’émaillage.
Peut-on penser qu’à son égal la Ville d’Alençon fut contrainte de couper les arbres de la ville pour alimenter ses chaudières à bois ? Il faudrait souffler à l’oreille du Vénéré Maire de la Ville, que dans un tiroir des services techniques sommeille un rapport qui indique que la dernière installée, tout contre le lycée Alain, fonctionne à 70% au gaz.
Cet écho qui n’est pas de Cornecul, le premier d’une liste qui évoquera les turpitudes de la ville-centre et d’une communauté Urbaine dont certains maires ruraux de la ceinture commencent à en avoir plein les bottes. Les prochains traiteront de la SHEMA, de la SPL et d’autres avatars qui mûrissent à l’ombre de cette valeureuse cité…
La Ferrière-Béchet, mercredi 26 Janvier 2022
Pour l’association :
René Hamel
Mots-clés : 9 Juin 1937, Couterne, Bagnoles-de-l’Orne, Sées, Orne, Cagoule, extrême-droite, Academia Cristiana, Palais d'Argentré, la Croix des Vents, Fraternité Saint-Pierre, Georges Roulleaux-Dugage, Colonel de la Rocque, Conseil Départemental de l'Orne
Il est probable que les médias nationaux seront plus enclins à disserter sur la tarte-à-Tain façon Macron.
L’autre, la médiacratie faiseuse d’opinion aux complaisances fascisantes, de traiter des « outrances » supputées d’un candidat aux présidentielles, aux réseaux sociaux de disserter de l’intérêt de la liposuccion de telle « ambianceuse », et à une certaine presse régionale « ripolinesque » envers les notables, de commenter avec emphase la réouverture des bars jusque 23 heures que de relever un anniversaire important, tellement « au dé-goût du jour » …
Le 9 Juin 1937, entre Couterne et Bagnoles-de-l’Orne, deux antifascistes Italiens réfugiés en France Nello et Carlo Rosselli furent assassinés par la Cagoule, organe d’extrême-droite exprimant des thèses d’une cruelle actualité reprises partiellement par un parti aux portes du pouvoir : l’Affront National rebaptisé Rassemblement.
Faut-il rappeler aussi qu’à cette époque, l’Orne était, au sortir du Front Populaire, un des « berceaux de complaisance » du nationalisme et du fascisme. Faut-il rappeler qu’un patron de presse aux déviances extrémistes et nationalistes affirmées, Georges Roulleaux-Dugage, compagnon de route du Colonel de la Rocque et de son sulfureux P.S.F. (parti social français) avait largement contribué (avec d’autres notables industriels) à l’organisation en décembre 1937 du premier congrès de ce parti, accueillant 12 000 personnes à Flers.
Nous serons peu, peut-être les seuls français à commémorer ce crime odieux qui prend toute sa signification en ces temps de violences commises et exprimées.
Pourtant, dans le même temps, une commune de l’Orne, Sées, avec la bienveillance du clergé régulier organisait depuis 1910, l’accueil des proscrits du Monde : Cochinchinois, Espagnols, Italiens, Polonais.
Ces temps sont révolus. Si Sées connait une ré émigration, c’est bien de catholiques intégristes. Après l’école et le lycée intégriste de la Croix des Vents géré par la Fraternité St Pierre (émanation des dissidents de la Fraternité Pie X de Marcel Lefèvre, Maurassien impénitent), le Conseil Départemental a obligeamment cédé par bail emphytéotique complaisant un des joyaux de la couronne de son Président : le Palais d’Argentré, au pendant féminin de la Croix des Vents à une association faillie, sauvée de la liquidation par un notable alençonnais dont la femme est devenue directrice de l’établissement.
La « colonisation » ne s’arrête pas là, un notaire confie que nombre de maisons de caractère sont acquises par des parents de ces élèves. Il convient d’ajouter aussi que le lycée « la Croix des Vents » accueille depuis plusieurs années « Academia Cristiana » l’université d’été de formation rassemble « cinq cents » jeunes Catholiques intégristes, l’un des professeurs de cet établissement est l’animateur de cette université. Sous pseudo, c’était l’un des dirigeants de Génération Identitaire, groupe d’extrême-droite activiste dissous en mars 2021, le mêm filmé à une manifestation à Paris faisant le salut nazi. Ce même professeur proposait en 2019 au maire de Sées d’organiser des cours de soutien pour les élèves de la ville.
Et pour mémoire, une professeure de philosophie de « l’institut d’Argentré-Sainte Anne » aura-t'elle retenu la formation d’Academia Christiana, qui forme à : « l’engagement local en vue d’un scrutin », on peut le penser, elle figure comme tête de liste départementale du Rassemblement National aux élections régionales et aux élections départementales, pour le Rassemblement National de la dynastie Le Pen.
Juste une anecdote, interrogée par un journaliste sur son colistier, elle avoue ne pas le connaître… Pour jauger de l’imprégnation de ces catholiques intégristes, en région et sur Sées, il conviendra de regarder les résultats de près.
René Hamel, membre de la Libre-Pensée
Mots-clés : armée française, extrême-droite, nazification, Françoise Parly, Ministère de la Défense, sédition, Macron
Après l’appel à la sédition d’officiers généraux et d’un millier de militaires de haut rang retraités, publié dans un torchon d’extrême-droite faisant injonction au Gouvernement et aux corps constitués de : « réagir au délitement qui frappe notre Patrie », du danger qui viendrait « d’un certain antiracisme qui s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. »
Et d’évoquer comme responsables « l’islamisme et les hordes de banlieues qui entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. »
Pour terminer par une menace directe d’appel à l’armée : « Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national ».
Outre qu’il faille noter les réactions timides du Gouvernement, ce message comminatoire doit interpeller tous les démocrates.
Ce courrier s’inscrit dans une nazification rampante d’une frange de l’armée française. Rappelons la dénonciation par Médiapart en 2020 puis en mars 2021 de la présence de groupuscules nazis dans l’armée d’active (Françoise Parly n’y a vu que des « actes isolés », son service de communication reprenant le caractère exceptionnellement minoritaire de ces faits).
Rappelons d’abord que, pour ces généraux s’ils ne sont plus d’active, ils sont « en réserve de la république » et maintenus pour la plupart en deuxième section à disposition de leur ministre des armées (en application du 3° de l’article L. 4137-2 du Code de la défense un général en deuxième section n’est plus en activité mais est maintenu à la disposition du ministre de la défense). Pour les autres signataires, il conviendrait à la justice, si elle était saisie de se prononcer sur cette publication.
Sans préjuger d’’une qualification pour tentative de sédition de ce pamphlet, Madame Parly, ministre de la défense pourrait au moins mettre en œuvre une procédure de radiation de ces officiers généraux.
Nous pensons nous au contraire que ces menaces faites aux corps constitués, au gouvernement sont d’une extrême gravité. La rhétorique employée est semblable à celle d’un parti d’extrême-droite, sa représentation nationale n’ayant d’ailleurs pas hésité à faire un appel à ces séditieux de rejoindre leur parti.
Nous pensons que ce silence prudent du gouvernement trouve sa lecture dans des sondages qui opposeraient au deuxième tour de la présidentielle l’actuel président et la représentante de ce parti d’extrême-droite. La mise en évidence de l’accointance d’une partie de l’armée avec ces séditieux serait reprise par le pouvoir pour orienter les votes en sa faveur extirpant de cette sédition larvée des risques de subversion.
René Hamel
Mots-clés : Alençon, Communauté Urbaine d'Alençon, CUA, Trame verte et bleue, concertation, communication, consultation, minéralisation
Alençon, la Belle Minérale, la Soumise, la ville aux trois saints largement sanctifiés par la République locale (en violation de la loi de 1905), se complaît dans le théâtre de boulevard. Son calife, un temps dessaisi des affaires de la Cité par son Isnogoud, revenu aux manettes réinvente la pseudo-consultation, et communique une fois les dossiers bouclés. Il appelle cela de la consultation…
Et pendant le carême la mascarade continue…
On avait vu la ville d’Alençon parfaire sa communication lors de la « consultation » pour la présentation des 31 fameux projets, véritables travaux d’Hercule avec une concertation complètement verrouillée, et sans tenir compte des avis éclairés. Bilan : une minéralisation importante de la ville-centre, des squares saccagés, des délais de travaux non tenus, des entreprises faisant, puis défaisant à la Pénélope trois fois les mêmes travaux. Dans ce fiasco un autre n’a pas été mené à bien, c’est le curage des écuries d’Augias qui aurait permis de situer les incompétences et de les traiter.
La part prépondérante prise par la communication érigée en vertu ne peut « cacher sous le tapis », les carences des uns et des autres, même si la cuisine communicante est un art, destiné à faire avaler aux esprits délicats les plats les plus indigestes.
Le service de com’ de la ville d’Alençon n’y déroge pas. Directement attaché au cabinet du maire, trois personnes y officient sous l’autorité d’un adjoint lui-même chargé de communication. Nous découvrirons plus avant à quelle sauce les alençonnaises et alençonnais vont être assaisonnés.
Revenons à ces projets. L’un d’eux concernait l’aménagement d’un quartier périphérique la Place du Point du Jour à Courteille : 70 marronniers furent abattus. Leur seul tort était qu’ils empêchaient la minéralisation de la place. Pour justifier le massacre, les communicants sûrement appuyés sur des avis d’experts, et pour justifier leur abattage ont invoqué outre le mauvais état de l’ensemble une maladie dite « la mineuse du marronnier ». (Une larve qui, dévore la feuille de l’intérieur).
Pour caractériser les risques, et connaître cette maladie, nous avons sollicité deux avis conjoints l’un d’un architecte paysagiste et l’autre d’un expert forestier spécialiste de cette mineuse. Après visite sur le site, ils rédigeront un avis que nous avons envoyé au siège du porteur de projet. Cette expertise crucifie le projet d’abattage a priori. « Dans tous les cas, de mineuse du marronnier, la larve chute à terre en automne, le plus simple, est de collecter les feuilles et les brûler ». L’expert déplore ensuite « le mauvais état de trois des arbres liés à une taille mécanisée. Abattre ces arbres adultes au prétexte de cette mineuse n’est pas recevable, d’autant que ces arbres semblent indemnes du chancre, qui lui, aurait pu justifier l’abattage ».
Présent à l’abattage de ces arbres, l’architecte paysagiste notera « l’excellente santé des troncs, l’absence de chancres établis sur le tronc et le houppier » les photographiera et nous les transmettra. L’abattage de ces arbres aux troncs parfaitement sains et de silence de la population auront-ils incité la ville d’Alençon à jouer les Attila de la diversité sylvestre, on note depuis quelques années la disparition de centaines d'arbres et arbustes sur des espaces publics, ceci, dans un souci annoncé de « minéralo-végétalisation ». Le peu d’arbres remplacés le seront par des essences exogènes.
La « communication-cuisine » à la sauce Alençonnaise s’affine : concernant la trame verte et bleue, cela devient pantalonesque. Dans notre hebdo préféré ; un titre : « Participez à l’élaboration de la trame verte et bleue ». Puis « Concertation sur la trame verte et bleue samedi 27 mars de 9 heures à 12 heures » … Puis présentation de la démarche envisagée par la CUA… Puis, « visite découverte de l’Espace Naturel Sensible de la Fuie des Vignes à Alençon » (les majuscules sont dans le texte… Tant de majuscules pour une présence de trois heures…) la variante des mots utilisés invite à la prudence. La concertation se mue en affichage d’une décision déjà prise. Attachons-nous à ces trois heures de « concertation » :
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9 heures pétantes présentation de la démarche engagée par la CUA : (15 mn)
- Présentation des cabinets d’études Biotope et Voix Active : présentation de leur démarche 15 mn.
- Déplacement et visite de la Fuie des Vigne (1 heure).
Au final, la concertation avec le bon peuple se déroulera sur 1 heure 30 et dans quatre ateliers. Les participants ont-ils eu des documents avant la réunion, indispensables pour nourrir leur questionnements… Non… Du live… Pas de réchauffé, de la cuisine sur le grill…
En fait, comme pour la Shéma, la SPL, la Démocratie participative, les Conseils de Quartier, une « Communication » qui se voudrait consultative alors que tout est verrouillé. Dans ce nouveau dossier, quelle place pour la concertation ?
A sa décharge le Maire-Président a choisi des acteurs locaux du territoire pour mener études et concertation. Le cabinet Biotope est de Rouen, mais aussi de Belgique, du Luxembourg, d’Amazonie, des Caraïbes, du Gabon, de Madagascar, de la Réunion et même de Chine. Ce cabinet est le couteau suisse de l’écologie : études environnementales, concertation, communication, publication des ouvrages… Sa compétence est récompensée par de nombreux prix issus de l’Entreprise ou de la Banque. Rassurant…
Au fait, parmi les éléments de concertation aurons-nous le coût de la prestation de ce cabinet ?... Et pourquoi y adjoindre VOIX Active qui fait aussi dans la concertation, comme Biotope… Et quid des communicants en place à la Mairie ?
Sur la volonté d’agir de la Communauté Urbaine d’Alençon : « préserver et valoriser les éléments naturels de son territoire, les haies, les arbres, les cours d’eau, les mares, limiter l’éclairage intempestif, qui altère la bonne protection de la biodiversité…éléments identitaires du paysage et du cadre de vie quotidien de ses habitants… » Il y a lieu d’être circonspects, vous verrez plus loin, ce vœu pieux est contredit par une pratique à contrario de la part de cette Communauté Urbaine.
On a déjà parlé des marronniers adultes en parfaite santé abattus et remplacés par un indigent contingent sur la Place du Point du Jour.
En bordure de la Sarthe, dans le continuum piétonnier de la Fuie des Vignes sus-évoquée, (en face de l’ancienne école Normale des Garçons, aujourd’hui l’Epide), une haie buissonnante d’une centaine de mètres a été arasée, remplacée par un grillage, de l’autre côté du cheminement, en bordure de Sarthe quelques beaux arbres hôtes des zones humides ont aussi été coupés… Tout cela dans un espace remarquable sensible, ou un projet de protection de la loutre va être mis en œuvre…
Enfin, concernant l’éclairage intempestif, il faudra que les élus de la CUA, se posent la question de l’équipement de l’éclairage public en led non conformes à la réglementation actuelle (4000°K au lieu de 3000°K autorisés). Les services avaient dûment été prévenus de l’interdiction de ces équipements qui ont malgré tout été installés. Cette intensité lumineuse n’a pas seulement d’effets délétères que sur les animaux et les plantes mais aussi les humains qui en subissent les dommages.
Sur la notion de proximité des élus avec leurs administrés, le delta est grand :
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Vous avez besoin d’un renseignement fut-il urgent : écrivez on vous répondra… ou pas, plutôt pas.
- La notion de proximité tant vantée par la Communication : la SHEMA est à Caen, si la SPL est bien à Alençon, sa production en terme d’information « au bon peuple » est indigente. Les architectes choisis sont parisiens, sur la trame verte et bleue le cabinet est international, et le communicant choisi du Pas de Calais…
Enfin, nous accorderons un bémol dans notre critique sur le déboisement intempestif de la Ville d’Alençon. Bernard Palissy en 1555 avait bien brûlé ses clôtures, ses meubles et son parquet pour alimenter son four à bois, afin de parfaire son œuvre d’émaillage.
Peut-on penser que la Ville d’Alençon soit contrainte de détruite les arbres de la ville pour alimenter ses chaudières à bois ? Il faudrait souffler à l’oreille du Vénéré Maire de la Ville, que dans un tiroir des services techniques sommeille un rapport qui indique que la dernière installée, tout contre le lycée Alain, fonctionne à 70% au gaz.
Ce texte, le premier d’une liste qui évoquera les turpitudes de la ville-centre et d’une communauté Urbaine dont certains maires ruraux de la ceinture commencent à en avoir plein les bottes. Les prochains traiteront de la SHEMA, de la SPL et d’autres avatars qui mûrissent à l’ombre de cette valeureuse cité…
Pour l’association :
René Hamel
Mots-clés : Emmanuel Macron, l’Etat Islamique, Frédérique Vidal, islamo-gauchisme, islamo-affairisme, judéo-bolcheviques, Nicolas Sarkozy
« Quand les hommes ne veulent plus changer les choses, ils changent les mots. » écrivait déjà Jean Jaurès.
Le terme « islamo-gauchisme » est une création imaginaire, sans fondement scientifique, une expression qui allie deux mots de sens contradictoires. Ce serait la convergence, voire la complicité, entres intégristes musulmans et forces de gauche. Si le propos manque de cohérence, l’intention peut être dévastatrice. Elle vise à unir celles et ceux qui veulent stigmatiser l’ensemble des musulmans, s’opposer à la gauche, délégitimer les sciences sociales et la recherche universitaire, réhabiliter le passé colonial. L’enquête diligentée par Frédérique Vidal s’apparente à la levée d’une police des idées. « Liberté, j’écris ton nom » proclamait Eluard !
Les personnes qui prétendent pointer la responsabilité des dits « gauchistes », très souvent non-croyants, dans la montée d’une religion sont parfois celles dont les prises de position religieuses contribuent à affaiblir la laïcité. Exemples : Nicolas Sarkozy déplorant dans son discours à Latran que l’instituteur ne puisse « remplacer le curé ou le pasteur » ; Emmanuel Macron proposant au collège des Bernardins de réparer « le lien abimé entre l’Eglise catholique et l’Etat. ».
S’il y a des complaisances à regarder, qu’on se penche plutôt sur les liens entre nos gouvernements et les pétromonarchies du Golfe. La France et la Grande-Bretagne, sous couvert de l’OTAN, ont bombardé la Lybie, tué Kadhafi, ce qui a engendré la situation actuelle dans l’Afrique subsaharienne. La France accueille à flot les fonds du Qatar. Elle a de bonnes relations commerciales (ventes d’armes par exemple) avec l’Arabie Saoudite dont on dit qu’elle finance l’État Islamique, les écoles coraniques dans le monde... Ce dont nous souffrons n’est pas de « l’islamo-gauchisme » mais de « l’islamo-affairisme ».
La menace terroriste existe et doit être combattue quel que soit l’extrémisme d’où elle vient. Mais ça ne permet pas d’infliger une punition collective qui met à l’index une communauté toute entière. On ne fermerait pas l’église parce qu’il y aurait un curé pédophile.
La matrice idéologique des politiques libérales, portées à leur paroxysme avec le « macronisme », nous conduit à une grave crise économique et sociale : 6 à 7 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres, 25 % du patrimoine détenu par 1 % de la population, précarité un peu partout notamment chez les jeunes pour travailler, étudier, se loger, se nourrir, délocalisations et désindustrialisation, dépendance sanitaire, …
Jean Jaurès écrivait : « la République doit être laïque et sociale, mais restera laïque parce qu’elle saura être sociale. ». Plus que les discours fumeux, nous avons besoin d’un plan global pour que tous les citoyens quelles que soient leurs croyance ou non croyance, jouissent des mêmes droits au logement, à la santé, à l’emploi, à la culture. C’est le combat des forces de gauche et cela doit susciter des débats en toute démocratie. Les forces de droite et d’extrême-droite, toutes sur le même schéma libéral, ne veulent pas de ce débat et préfèrent égarer la population dans des échanges poisseux comme ceux de Gérald Darmanin avec Marine Le Pen qui représentent les deux faces d’une même médaille.
Ces accusations « d’islamo-gauchisme » rappellent l’entre-deux-guerres où les communistes étaient traités de « judéo-bolcheviques ».
Le prétendu rempart macroniste à l’extrême droite apparait chaque jour davantage pour ce qu’il est : un marchepied.
François Tollot
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