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LETTRE AUX CONSEILLERS GENERAUX DE L’ORNE

Des mensonges comme si il en pleuvait : lettre aux conseillers généraux - « Mon petit Pinocchio, tu viens encore de mentir !...» Geppetto : Lettre à Alain Lambert

Par De Cornecul • Actualités • Mardi 02/12/2014 • 0 commentaires  • Lu 2059 fois • Version imprimable

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* Un mystérieux « M. Roger » bien au fait du planning d’Alain Lambert a tenté le 2 décembre 2014 dans l’Orne Combattante (lien vers l’article et ses commentaires en cliquant ici) « d’enfumer » encore une fois le bon peuple en confondant les dates et les faits. Alain Lambert reconnaît : « avoir rencontré un conseiller de Sarkozy ». Invité par René GARREC, M. Lambert était là pour faire tapisserie et c’est Garrec qui a tout manigancé… Pourtant à ce rendez-vous du 13 janvier 2010, le tandem LAMBERT-GARREC faisait bien la paire, tous deux parfaitement au courant du dossier GDE, Lambert depuis au moins décembre 2007, l’autre Garrec, qui interpelle un éleveur lors d’un meeting à Deauville :
-    «  Alors ou en êtes vous à Nonant ? » demande Garrec,
-    « c’est un peu compliqué, le dossier est au Conseil d’Etat » répond l’éleveur,
-    « de toute façon, on a du monde là bas » répond René Garrec.

Voilà un autre grand ami des dirigeants de GDE, Claude Dauphin et Saison. L’avocat Me Fergon reconnaît dans l’Orne Combattante « Monsieur Garrec a toujours revendiqué son soutien public au projet du site d’enfouissement de Nonant le Pin ». Pour mémoire, Garrec vient de céder à une société des dirigeants de ces sociétés vingt hectares de bois à Ouézy 14 à proximité du château de René Garrec. (À quel prix ?)

L’ancien chef de cabinet à la Région de René Garrec, Jean Callewaert (président du CESER bas normand) n’est autre que l’administrateur de la Fondation GDE-ECORE.

Ce M. Roger… (Sic) poursuit : « L'accusation de Duplessy (auteur du reportage de Pièces à conviction NDRL) est d'autant plus stupide que ce rendez-vous à l'Elysée se situe la veille du déplacement du Président de la République dans l'Orne. Alain Lambert était d'ailleurs dans l'hélicoptère présidentiel, il lui aurait été facile de parler de ce dossier au Président, s'il avait jugé souhaitable de le faire. Ne l'ayant pas fait, c'est bien la preuve qu'il ne souhaitait pas intervenir. Pourquoi le rendez-vous avec un simple conseiller technique la veille aurait eu plus d'importance ? »

Cher Roger… Vous deviez être aussi du voyage dans l’hélicoptère de Sarkosy, puisque vous semblez être bien au fait des conversations tenues durant ce vol, ou bien Alain Lambert vous aura raconté… Attention, lisez Oreeat, vous pourrez voir que M. Alain LAMBERT prend certaines libertés dans la réécriture des faits et de son emploi du temps.

Reprenez ce courrier à son début et parcourez le ; tout est dit, enfin presque, il nous reste tant à dire sur le tandem Pelleray-Lambert… des histoires de voitures, de locaux, de voyages, de dentelles au point d’Alençon… les semaines de Noel sont propices aux cadeaux, nous jouerons les pères Noel…
 



« Une majorité des hommes politiques ont le mensonge honteux. Au moins un peu, sur les bords. Si ce n’est par vertu, au moins par désagrément d’être confondus. Pris en flagrant délit, ils se justifieront avec parfois des trésors de mauvaise foi s’ils y sont obligés. Mais la fois d’après, ils hésiteront à y revenir, ou se corrigeront un peu. »

Cédric MATHIOT

Lettres aux conseillers généraux de l'Orne
La Ferrière Bechet, réctificatif du 19 novembre 2014
 
 


Des mensonges comme si il en pleuvait

Mesdames et messieurs les conseillers... vous ne pourrez plus dire : « On ne savait pas »

Notre Président Alain LAMBERT enfile les mensonges et les contrevérités, comme d’autres enfilent les perles.
 
  • Il persiste à dire que les déchets ne sont pas du ressort du Conseil Général… Faux
La loi n° 75-633 du 15 juillet 1975, vous le savez, a donné aux Conseils Généraux la prérogative « mise en place des plans départementaux de traitement des déchets ménagers et assimilés » et, c'est à ce titre que le dossier GDE de Nonant-le-Pin fut déclaré compatible avec votre PEDMA. Qui a signé ce document ?...
 
  • Il prétend n’avoir pas eu connaissance du dossier avant 2009… Faux… Et n’avoir signé aucun document de compatibilité… Faux également
Le 18 décembre 2007 un courrier adressé à la DRIRE, déclarant le dossier GDE de Nonant-le-Pin compatible avec le Plan Départemental de traitement des déchets de l’Orne porte sa signature. Plus grave, un brouillon de ce document avec une mention manuscrite et une signature qui est celle de M. Lambert, fut envoyé préalablement à ce document au porteur du projet GDE le 18 décembre 2007...
  • A la réunion plénière du Conseil Général d'octobre 2012, il affirme, solennellement devant vous, qu’il va engager une enquête pour savoir qui a signé le document de compatibilité en son nom… vous attendez depuis deux ans, et nous aussi... pour cause...
  • M. Lambert affirme à "la voix est libre" de France 3 que le jour de la signature du document était le jour de son élection à la tête du Conseil Général, et qu’il était justement invité de France 3 à Caen… FAUX encore.
Alain LAMBERT fut élu le 14 décembre 2007 soit quatre jours avant…
  • Il affirme n’être jamais intervenu pour favoriser le dossier… Faux encore.
A cette même émission "la voix est libre", il dit : « Je ne suis jamais intervenu devant le gouvernement et l'autorité préfectorale pour favoriser l'implantation. Je n'ai exercé aucune influence pour inverser le point de vue des uns ou des autres » et il le répète à l’envi. Les faits : le 13 janvier 2010 Claude Dauphin et René Garrec sont reçus à l’Elysée sur demande d’Alain LAMBERT, celui-ci se plaint de l’attitude du Préfet Maréchaux, à qui il avait aussi envoyé des courriers de soutien au projet GDE.
  • Je suis allé à cette réunion à l’invitation de René Garrec… Faux toujours.
C’est Alain Lambert qui a sollicité le rendez-vous et Garrec ne se souvient même plus de ce RV.
  • Il écrit aussi à Kosciusko-Morizet le 7 mai 2011 pour favoriser le dossier en demandant qu’elle contraigne le Préfet de l’Orne par « recours hiérarchique » à prendre l’arrêté de prescriptions... FAUX
M. Lambert explique qu’il avait fait cette démarche pour permettre aux opposants de faire recours, alors que dans ce courrier, il écrivait dans ce même courrier : « le Gouvernement souhaite le succès de l’économie française, il pourrait en la circonstance veiller à ce que ses représentants ne s’appliquent pas à faire le contraire ». En effet le Préfet de l’Orne allait relancer l’étude du dossier sur de nouveaux critères environnementaux.
  • Il affirme (toujours à "la voix est libre" de France 3) ne pas être au courant des activités de son ex Directeur de Cabinet Pelleray… Faux.
Subventions directes du Conseil Général, fonds FEDER, FEOGA, locaux attribués, ainsi que prébendes accordées aux sociétés de la famille et d'Alain Pelleray. Vous savez cela et vous vous taisez...
Alain Lambert fut aussi interpelé par écrit par un riverain de la SEP (société de la famille Pelleray) qui se plaignait des nuisances, il répond le 17 mai 2013, par courrier à en-tête du Président du Conseil Général de l’Orne, il lui confie son embarras et l’assure qu’il va saisir… Alain Pelleray …


M. Lambert ou ses services indépendamment des griefs d’usurpation de titre et de signature ont donné acte de la compatibilité de la décharge de Nonant-le-Pin avec le plan départemental, ils commettent volontairement deux erreurs d’appréciation d’importance :
 
1 ° les refus de broyages 90 000 tonnes sont exclus du Plan donc de l’appréciation du ou des signataires.
2 ° les DIB (déchets industriels banals – 60 000 tonnes) sont exclus du Plan du fait même de leur aire de production, les capacités de traitement de ces DIB étant largement suffisantes dans l'Orne et les départements limitrophes. L’esprit et la lettre de la loi 75-633 encadrant ces plans départementaux prône un traitement de proximité.


Ce document revêt une importance capitale dans le déroulement de la procédure d’acceptation de ce dossier, ayant validé la compatibilité du site GDE  de Nonant le Pin, il fut déterminant dans la décision du Tribunal Administratif de Caen d’accorder cette autorisation.

M. Alain Lambert es qualité a bien signé ce document de compatibilité avec le PEDMA (alors qu'il continue à affirmer que cela n'était pas dans ses prérogatives).


Mensonges et contrevérités s'enchaînent au sujet de Nonant-le-Pin. La défense de M. Lambert ressemble à un combat de tranchées. Chaque vérité est masquée par un nuage de fumée, toujours les mêmes cris d'orfraie face aux annonces. Il invoque tour à tour : l’ignominie, la calomnie, les menaces, puis il se drape dans un manteau de vertu. Pourquoi ne dépose-t-il pas plainte ?

La procédure lancée par l’ancien président du Conseil Général contre les associations va aussi se retourner brutalement contre lui : des faux documents de soutien signés de sa main vont faire surface, le faux qu’il évoquait, pour se présenter en persécuté de médias fraudeurs et manipulateurs, se révèlera tout simplement vrai comme nous l’affirmions, attestant ainsi d'un des plus gros scandales qu’ait connus le Département de l’Orne au niveau des responsabilités qui sont les siennes.


Dans une démocratie vivante, une telle information s’imposerait évidemment à tous les Conseillers Généraux, à toute notre vie publique. Une expertise judiciaire confirmerait l'authenticité d'un document accablant pour le Président du Conseil Général et/ou son ex directeur de cabinet Pelleray et tous leurs soutiens. Le monde politique, dans sa diversité, aurait déjà dû réagir.

Au lieu de cela, rien, sinon le lourd silence des démocraties affaissées et affaiblies, ayant renoncées à être exigeantes avec elles-mêmes, soumis aux prébendes, postes de vice-présidents et embauches de familiers, voitures de fonction dédiées à des usages privés, etc.

Les élections sont proches, il est encore temps de redonner un peu de moralité à ce Conseil Général de l’Orne.

Citoyennement

René Hamel




« Mon petit Pinocchio, tu viens encore de mentir !...»
Geppetto



Comme dans la fable enfantine, votre nez, cher lauréat, va encore s’allonger.

Après vos mensonges répétés, aux assemblées du Conseil Général de l’Orne, vos contrevérités, vos nuages de fumée, vos approximations entretenues, Alain Pinocchio-Lambert vous persistez dans l’à peu près, le mensonge, la vindicte et les menaces.

Alors, soucieux que votre noble et belle figure ne soit grevée d’un appendice de plus en plus monstrueux, nous allons encore une fois vous rappeler les faits.

Lors de l’émission « la voix est libre » diffusée samedi 18 octobre à 11h30 sur France 3 Basse-Normandie (lien en bas de l'article), vous attaquez « second alto » un florilège de contrevérités, approximations et de mensonges, voilà ce qui a présidé à votre échange avec un journaliste pugnace qui connaissait le dossier GDE visiblement bien mieux que vous…

L’ambiance sur le plateau était caustique et collante, si on s’en réfère au dessin de l’excellent Chaunu, où vous apparaissiez en vacancier empêtré dans la gomme GDE… Cette image fortuite de touriste (on vous imagine plutôt d’habitude en costume-cravate) nous évoque des voyages sous les tropiques, pour de tendres moments de retrouvailles familiales à Singapour.

Les vindictes :
  • 4 mn 06 de l’émission : « il y a des cabales qui déshonorent plus leurs auteurs que leur victime ». Depuis nombre d’années, nous dénonçons vos « entrechats » et vos pas d’in-conduite, nous en avons informé le Procureur de la République, le Préfet, et la police, sans qu’aucune enquête soit diligentée en égard à votre rang, mais curieusement, aucune plainte n’a jamais été instruite contre nous… Bizarre, vous avez dit bizarre...
  • Enfin, sur l’air de la calomnie, à 11 mn 56 de l’émission, Alain Lambert, vous attaquez : « la calomnie est quelque chose qui doit être condamné, je suis désolé de vous le dire, il y a quand même dans les opposants à GDE des utilisations de la calomnie qui sont indignes, on n’a pas le droit de porter atteinte à la dignité des personnes gratuitement, c’est honteux, ceci devra être sévèrement sanctionné par les tribunaux et j’espère que cela le s’ra ».

Les mensonges :
  • 4 mn 30 de l’émission le journaliste revient sur le document envoyé le 7 mai 2011 par A. Lambert demandant à Kosciusko-Morizet de contraindre le Préfet Maréchaux à prendre l’Arrêté Préfectoral de prescriptions. Lambert prétend que c’est pour que les opposants puissent faire recours, mensonge éhonté, lisez le courrier (1) en fait, il savait que le Préfet Maréchaux allait demander une étude complémentaire sur l’évolution de la réglementation, les impacts, étude qui aurait démontré et caractérisé les risques. Lambert écrit : « La même autorité préfectorale aujourd’hui semble engager une nouvelle instruction administrative avant de délivrer l’arrêté de prescriptions » ; et plus loin : « le gouvernement souhaite le succès de l’économie française, il pourrait en la circonstance, veiller à ce que ses représentants ne s’appliquent pas à faire le contraire » et il prétend dans l’interview que c’est pour permettre d’ouvrir la porte aux contentieux chez les riverains. A 6 mn 20 de l’émission : « j’ai écrit à la ministre… Pour que l’arrêté de prescription puisse être pris, afin que tous les opposants puissent déférer devant le Tribunal Administratif les prescriptions qui ont été prises par le Préfet ».
  • 6 mn 10 de l’émission, double mensonge : « Lorsqu’il est demandé au Conseil Général si ce centre est contraire au PEDMA, la réponse est non, elle n’est pas contraire au PEDMA puisqu’il a été évoqué dans ce PEDMA ».
Décryptage : L’autorité instructrice a demandé si le centre est compatible avec le PEDMA, la nuance est d’importance, car ce site n’est pas compatible avec le Plan. En page 32 de ce PEDMA, on peut lire que les refus de broyage sont exclus du PEDMA, pourquoi cette compatibilité.
Extrait du PEDMA :
Déchets exclus du PEDMA
Déchets inertes du BTP, Déchets minéraux (extraction), Résidus de Broyage de l'automobile, Boues industrielles, Déchets Industriels Spéciaux.
 
L’essentiel de la production de déchets de GDE étant exclus de ce PEDMA, il n’appartenait pas au Conseil Général de se prononcer sur des prérogatives qui n’étaient pas les siennes puisque le PEDMA excluait justement ces déchets... M. Lambert vous ne pouviez justifier la signature d’un document rédigé par vos services, qui s’opposait à un Plan approuvé par ce même Conseil Général.

Il y a un delta entre contraire et compatible, cher Lambert….
  • Ce site a été évoqué dans les documents préparatoires du PEDMA comme un dossier à l’étude, et non un dossier accordé (document préparatoire au PEDMA de l’orne).
  • 6 mn 10 : « la lettre qui a été publiée une première fois de manière falsifiée, je vous le rappelle ». Non, M. Lambert, cette lettre qui faisait deux pages avait été volontairement raccourcie en amputant deux paragraphes pour qu’apparaissent sur la même page la compatibilité et votre signature. Ce procédé est couramment utilisé pour évoquer des extraits, les paragraphes amputés étaient précédés du …/… d’usage courant.
  • « Cette lettre est datée du jour de ma prise de fonction », encore un mensonge… Ou un trou de mémoire bien commode. Voici l’extrait du site du Conseil Général de l’orne : « Le 14 décembre 2007, Alain Lambert, conseiller général du canton d'Alençon 3, a été élu Président. Il succède à Gérard Burel »... Ce document date du 18 décembre 2007, et non du 14 décembre…
  • Concernant le signataire du document, en 2013 vous promettiez une enquête pour connaître l’origine de cette signature, plus d’un an s’est écoulé. Et nous ne voyons rien venir.
  • 6 mn 50 de l’émission, vous dites encore : « je ne peux pas le connaître en même temps, c’est la griffe du Conseil Général ». NON, c’est la griffe d’Alain Lambert, au mieux, c’est une signature automatique, alors que vous prétendez que c’est un tampon (10 mn 26 de l’émission). Vous affirmez encore, à 10 mn 27 de l’émission : « le jour de la signature du document, j’étais sur votre plateau, c’est le jour où je deviens Président du Conseil, que voulez vous que je dise, je ne peux avoir connaissance de l’instruction de ce dossier ».
 
Mais M. Lambert, bien plus confondant pour vous, vous oubliez qu’il existe un brouillon de ce document. Il a été envoyé pour avis, par courriel ou fax avec un post-it manuscrit, adressé à Didier Fouillaud, porteur du dossier GDE. Sur ce post-it figure un n° de téléphone de GDE et votre griffe manuscrite. Tout laisse penser que ce document est antérieur au 18 décembre 2007. Ce document fut transmis par le greffe du tribunal administratif de Caen, est-il falsifié aussi celui là ?...




























Cliquer les documents pour les agrandir


Les contrevérités :
  • 6 mn 20 de l’émission : « j’ai écrit à la ministre… Pour que l’arrêté de prescription puisse être pris, afin que tous les opposants puissent déférer devant le Tribunal Administratif les prescriptions qui ont été prises par le Préfet ». M. Lambert vous avez dit à plusieurs reprises que les associations ne pouvaient recourir dans un dossier qui concernait un contentieux entre l’Etat et GDE du fait de l’autorisation donnée par le Tribunal Administratif, dont, les prescriptions attachées à ce dossier ne pouvaient d’ailleurs pas être contestées, ce qu’a jugé le T.A… Et voilà que pour justifier ce courrier vous venez vous contredire ? Pouvez-vous vous autoriser à dire et dédire, comptant sur l’amnésie de vos auditeurs ?
  • Pourquoi, le dossier étant instruit par votre prédécesseur, ce n’est pas la griffe de Gérard Burel qui figure dans ce document ? Les griffes auraient-elles été dans les logiciels avant même votre élection au titre suprême ? Nous peinons à croire que des documents d’une telle importance pour l’avenir d’une filière que vous prétendiez chérir aient pu vous être inconnus pendant deux ans et que personne ne vous en ait saisi, pas même Alain Pelleray. En effet, il est difficilement soutenable que vous ayez ignoré tout d’un dossier, jusqu’en 2009 alors que votre griffe-signature figurait depuis deux ans sur ce document. Cela nous ferait craindre que vous ne suiviez pas beaucoup les affaires du Conseil Général…

Question du journaliste à propos d’Alain Pelleray : 11éme minute et 18 secondes de l’émission : « est ce qu’il vous a dit qu’il avait des liens avec GDE ». Votre réponse : « pour ma part, je ne le pense pas, je sais qu’il est mis en cause au regard de ce sujet ».

Entre les deux Alain, Pelleray et Lambert, il y a un menteur. En effet, une visite au siège de GDE à Rocquancourt à laquelle participait Alain Pelleray est enregistrée. Alain Pelleray dit à son interlocuteur : « tu vois, c’est Alain Lambert qui a organisé personnellement cette réunion avec Jean Paul Saison ». Rappelons que Saison était à l’époque président du Conseil de surveillance de GDE… Qui ment ?...

Allons, M. le Président-Magistrat, des omissions, des mensonges et des menaces, cela devient le lieu commun chez vous. Que ne déposez-vous plainte contre OREEAT ? Il nous plairait d’évoquer au prétoire bien d’autres éléments de fond.

Pendant un temps, vous deviez vous demander si nous en disions plus que nous en savions, à ce jour, il nous plairait que vous compreniez, que maintenant, nous en savons beaucoup plus que nous en écrivons, comme vous dites ; j’en appelle à la justice...

Par exemple, nous détenons les états des subventions accordées à la SEP, par vous-même, es qualité, par vos amis députés, par aide directe du Conseil Général, ainsi que les copies d’écran de vos blogs, de ceux du conseil général, ou il est démontré que ces supports font la part belle aux sociétés des Pelleray d’abord à Thibault Pelleray, Président de la SEP, à la SEP valorisation, puis à Wiconnects... Avec laquelle le Conseil Général a passé des marchés.

Bien sûr vous ignoriez que ces sociétés étaient dirigées par Thibaut Pelleray, le fils de votre Directeur de Cabinet d’alors… Difficile à faire croire aux vues des pubs sur votre blog, celui du Conseil Général, et celui d’Orne Développement.

La mémoire de nos ordinateurs ainsi que des photocopies de courriers gardent trace de nos avertissements sur les risques de ce soutien sulfureux. D’autres portent encore les traces des éléments qui vous furent adressés pour éclairer votre lanterne…

Florilège de vos mensonges les plus grossiers dans l’affaire GDE de Nonant le Pin :
  • ce site créera 150 emplois dans l’orne (réponse à une question de Brice Hortefeux)
  • je n’ai eu connaissance de ce dossier qu’en 2009.
  • je n’ai signé aucun document de compatibilité
  • cette lettre est datée du jour de ma prise de fonction
  • j’ai écrit à la ministre pour que les opposants puissent déférer
  • je ne peux pas le connaître, en même temps c’est la griffe du Conseil Général…
Et tous ceux qu’il nous plaira de dénoncer...


Vous savez que dans vos relations sulfureuses avec Alain Pelleray et la famille, les faits reprochés sont en majorité prescrits, qu’une plainte contre vous aurait peu de chance de conclure à votre mise en cause. Vous savez que nous ne sommes riches que de nos espoirs (bien que vous prétendiez le contraire pour nous dénigrer afin de tenter de vous couvrir). Lancer une procédure avec constitution de partie civile est hors de nos capacités financières.

Alors, un bon geste, Monsieur Lambert, déposez plainte contre nous, afin que nous puissions produire, et enfin savoir pourquoi les autorités administratives et judiciaires que nous avions informées des faits que nous vous reprochons, n’aient jamais enquêté...


A bientôt au prétoire…

A ne pas vous saluer…

René Hamel, l’encore « richissime » rédacteur, comme il vous plaît de le dire…


(1) Lettre en date du 7 mai 2011 envoyée par Alain Lambert à Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'Ecologie et du développement durable.



Liens :

Pièces à conviction : "Déchets, scandales et gros profits"sur francetvinfo
La voie est libre : "Décharge GDE : Alain Lambert s'explique dans La voix est libre samedi 18 octobre à 11h25" sur France3 Basse-Normandie